Né le 4 janvier 1809 à Coupvray (village à 40 km de Paris) Louis Braille avait un père bourrelier (il fabriquait des collier et harnais pour les chevaux). Un jour de 1814, à 3 ans, il va jouer dans l’atelier de son père et s’amuse à faire des trous dans le cuir avec un outil mais celui-ci lui échappe et atteint son œil droit ! Malheureusement on ne peut rien faire à part lui bander l’œil mais ça ne s’arrange pas et il finit par perdre l’utilisation de son œil. Deux ans plus tard son œil gauche s’infecte et il perd la vue mais continue l’apprentissage dans son école à Coupvray. Il n’arrête pas de travailler le cuir pour autant car il adore ça. C’est ce qui l’aide a développer son habileté.
Ses parents, qui savaient tous les deux lire et écrire connaissent l’importance d’une bonne éducation malgré le handicap de leur fils. Ils réussissent donc à obtenir une bourse pour l’institution royale des jeunes aveugles une école fondée par Valentin Haüy en 1785. Dans cette école les enfants apprennent à lire sur des lettres en relief mais pas à écrire car l’impression est faite avec des lettres conçues sur du papier. Il y rentre à l’âge de 10 ans. Il devient un élève brillant et à seulement 15 ans on lui confie certaines responsabilités d’enseignement. Mais à l’époque le système de déchiffrage proposé par le constructeur de l’école est très lent et difficile à déchiffrer!
Puis en 1821, suite à la présentation de Charles Barbier de la Serre (qui n’était pas aveugle) sur un système : « le système de sonographie » Louis travaille activement sur un système de lecture par les doigts. En 1829 paraît un ouvrage en relief linéaire intitulé « Procédé pour écrire les paroles, la musique, et le plain-chant au moyen de points, à l’usage des aveugles » (vous avez déjà vu un titre aussi long ?) Le système braille est né à partir de ce moment qui est resté quasiment le même actuellement. Ce système est largement plus simple et plus rapide que celui de Barbier, car c’est un alphabet calqué sur celui des voyants et permet donc d’accéder à la culture. Sa version définitive est donnée en 1837. Il met aussi au point une méthode pour créer des cartes géographiques, des figures géométriques, des notes de musique etc.
Vers 1934 sa santé se dégrade ce qui l’oblige à quitter progressivement ses fonctions à l’institut. Il s’affaiblit rapidement suite aux hémorragies liées à la tuberculeuse qu’il avait attrapée à cause de la saleté des dortoirs. Et meurt le 6 janvier 1852 à 43 ans.
Et le 22 juin 1952 le corps est transféré au Panthéon à Paris.
Cette histoire montre que même malgré nos handicaps et différences on peut construire de grandes choses !!
J’espère que cette histoire vous aura plu, n’oubliez pas de voir le positif tous les jours !
A la semaine prochaine !!